Mentorat et emploi
Les jeunes ont de la difficulté à trouver un emploi.
La COVID-19 a touché de façon disproportionnée l'emploi chez les jeunes, particulièrement parmi les jeunes des groupes en quête d’équité.
Déclin du taux d’emploi.
-6%
Le taux d’emploi des jeunes âgés de 15 à 30 ans a reculé d’environ 6 % pendant la pandémie, environ 2x le recul observé parmi les Canadiens plus âgés.
-3%
13 % des jeunes femmes âgées de 15 et 30 ans n’étaient ni aux études, ni en emploi en 2020, un recul de 3 % par rapport à 2019.
Statistiques Canada. (Juillet 2021). Le Quotidien. Étude : L'emploi des jeunes au Canada.
Le mentorat pourrait être la clé pour accroître l’accès des jeunes à l’emploi.
Aviez-vous quelqu’un dans votre vie que vous considériez comme un mentor lors de votre enfance ou adolescence, c’est-à-dire une personne sur laquelle vous pouviez compter, qui croyait en vous et se souciait profondément de vous, qui vous incitait à faire de votre mieux ?
44%
des jeunes adultes ont grandi sans le soutien d’un mentor.
L’emploi et le mentorat sont directement liés.
Les mentors aident les jeunes à acquérir des aptitudes et offrent des conseils.
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Près de la moitié des jeunes qui ont eu un mentor lors de leur adolescence ont acquis des compétences professionnelles grâce à leur mentor le plus important.
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Plus du tiers des jeunes mentorés ont indiqué que leur mentor le plus important avait orienter leurs aspirations professionnelles.
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Près du tiers des jeunes dont le mentor le plus important était un mentor formel ont obtenu leur premier emploi avec l’aide de ce mentor.
Les jeunes ayant été mentorés sont plus susceptibles d’avoir un emploi ou d’être aux études.
59% plus susceptibles
Les jeunes adultes qui ont été mentorés lors de leur enfance ou adolescence sont 59 % plus susceptibles d’avoir un emploi ou d’être aux études que ceux qui n’ont pas eu de mentor.
78% plus susceptibles
Les jeunes adultes qui ont eu un mentor formel sont 78 % plus susceptibles d’avoir un emploi ou d’être aux études que ceux qui n’ont eu que des mentors informels.
+11%
Proportion des jeunes adultes en situation de handicap qui ont eu un mentor lors de leur enfance ou adolescence et qui ont un emploi ou sont aux études comparativement à leurs pairs n’ayant pas eu de mentor.
+11%
Proportion des jeunes nouveaux arrivants mentorés qui ont un emploi ou sont aux études comparativement à leurs pairs n’ayant pas eu de mentor.
+8%
Proportion des jeunes ayant fait face à des facteurs de risque lors de leur adolescence mentorés qui ont un emploi ou sont aux études comparativement à leurs pairs n’ayant pas eu de mentor.
Les mentors contribuent au bien-être des jeunes et renforcent les assises de leur succès professionnel.
Les jeunes qui ont eu un mentor lors de leur enfance ou adolescence sont plus susceptibles de rapporter qu’ils ont un sentiment positif à propos de leurs plans de carrière que ceux sans mentor.
Les jeunes mentorés sont 95 % plus susceptibles d’avoir poursuivi des études ou formations supplémentaires après le secondaire comparativement à ceux sans mentor.
L’influence des mentors les plus importants des jeunes lors de leur adolescence.
73%
rapportent que leur mentor a eu une influence notable sur leur confiance en leur capacités.
70%
rapportent que leur mentor a eu une influence notable sur leur espoir en l’avenir et leur optimisme.
58%
rapportent que leur mentor a eu une influence notable sur leur capacité à savoir où ils voulaient aller dans la vie.
L’Enquête sur l’état du mentorat
Mentor Canada a lancé l’Enquête sur l’état du mentorat au Canada en 2019, une première au Canada. Les résultats de l’Enquête illustrent comment les mentors soutiennent le cheminement professionnel et la carrière des jeunes.
Les jeunes souhaitent avoir des mentors, mais font face à des obstacles.
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Plus de la moitié des jeunes se souviennent d’un moment lors de leur enfance ou adolescence où ils auraient souhaité avoir un mentor, mais n’y avaient pas accès.
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Plus du tiers des jeunes adultes ont fait face à des obstacles pour accéder à un mentor lors de leur adolescence.
Plusieurs jeunes appartenant à des groupes en quête d’équité se souviennent avoir voulu un mentor, mais ne pas y avoir eu accès.
69%
des jeunes en situation de handicap fonctionnel.
69%
des jeunes des minorités sexuelles.
61%
des jeunes autochtones.
Combler l’écart en matière de mentorat signifie travailler ensemble pour s’assurer que chaque jeune qui souhaite avoir un mentor, soit en mesure d’accéder au bon mentor, c’est-à-dire une personne capable de répondre à ses objectifs ou besoins uniques, et ce au moment propice.
Pour aider les jeunes à se remettre de la pandémie, nous devons miser sur le pouvoir du mentorat.
Les mentors peuvent répondre aux besoins uniques des jeunes et offrir un soutien complet pour les accompagner dans leur parcours scolaire et professionnel.
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Canadiens croient que le mentorat profite non seulement aux jeunes, mais aussi à l’ensemble de la société canadienne.
De nombreux Canadiens reconnaissent que le mentorat comprend une multitude d’avantages sociétaux.
68%
qui croient que le mentorat favorise une meilleure préparation et un meilleur accès à l’emploi.
68%
qui croient que le mentorat favorise une meilleure réussite scolaire.
55%
qui croient que le mentorat favorise une plus grande diversité de la main-d’œuvre.
Que peuvent faire les employeurs, les décideurs politique et les philanthropes ?
Investissez dans des programmes de mentorat de qualité.
Adoptez des politiques qui favorisent l’intégration des approches mentorales dans les programmes de développement des jeunes.
Mettez en place des politiques qui encouragent les employés à s’impliquer dans le mentorat, par exemple des congés payés pour faire du mentorat.
Participez à des campagnes de sensibilisation du public telles que le Mois du mentorat (en janvier) afin d’aider plus de jeunes et d’adultes à comprendre la valeur et le potentiel du mentorat.
Donnez l’exemple en faisant référence au mentorat dans vos conversations de tous les jours et en adoptant un état d’esprit mentoral dans vos interactions quotidiennes.
À quoi ressemble le mentorat ?
Mentors formels
Programmes de mentorat pour les jeunes, programmes académiques, programmes de mentorat de carrière ou programme de mentorat en milieu de travail.
Seul environ 16 % des jeunes adultes ont pu participer à un programme de mentorat formel lors de leur enfance ou adolescence.
Mentors informels
Relations de mentorat organiques que les jeunes développent avec des adultes bienveillants dans leur entourage tels les enseignants, les entraîneurs et les leaders communautaires.
Mentors naturels
Relations avec des personnes offrant du soutien tels les membres de la famille, les voisins et les amis.
Comment pouvons-nous combler l’écart en matière de mentorat ?
Offrons des occasions aux jeunes là où ils se trouvent.
« Les jeunes croient qu’il est essentiel que le mentorat ait lieu dans un contexte d’éducation publique […]. Afin de développer le capital social des jeunes, les jeunes doivent être exposés au mentorat et à l’établissement de relations dès le début de leur éducation. »
La commission des étudiants du Canada (2021), Démarrer un mouvement de mentorat au Canada.
Habilitons les jeunes à identifier et à recruter leurs mentors.
Selon les adultes qui n’ont jamais fait de mentorat, la raison la plus convaincante qui pourrait les persuader de s’impliquer serait si un jeune leur demandait directement d’être leur mentor.
Redonnons au suivant.
Les jeunes adultes qui ont eu un mentor lors de leur enfance ou adolescence sont 2x plus susceptibles de devenir des mentors que ceux n’ayant pas été mentorés.
Mes mentors m’ont guidé, ils m’ont aidé à créer une expérience irremplaçable qui est maintenant la base qui soutient mon développement professionnel. Ils m’ont aussi aidé à développer une vision globale dans ma vie ce qui pour moi est inestimable.
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